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Cet excellent ouvrage nous initie aux mécanismes de la finance, suite à la crise des subprimes en 2008, expliqué le plus clairement possible, malgré la difficulté des larges zones secrètes pratiquées par les outils financiers. Il est tout à fait intéressant de comprendre, avec les panamas papers en toile de fond, les diverses méthodes pour aspirer les liquidités débloquées par la Fed ou la Banque européenne en espérant alimenter l’économie réelle.
La finance de l’ombre ou shadow banking n’est pas une science-fiction, n’est pas directement bancaire mais bien accrochée à l’économie réelle, celle que l’on tente de mieux contrôler. Elle croît plus vite que la finance réglementée, dépasse le PIB de la planète, emballe des paquets de dettes de toutes sortes, entreprises, hypothèques, dans un titre financer, vendu aux investisseurs. C’est actuellement le taux zéro des banques centrales qui permet l’exponentialité des sommes engagées, l’usage de l’effet de levier provoquant l’extrême fragilité de l’édifice dans son entier. Ces spéculations sophistiquées qui sont menées, pouvant poser un risque systémique puisque pas soumis aux contraintes réglementaires, sont des gérants de fonds obligataires, des fonds spéculatifs, des courtiers négociants, des fonds d’investissement privé, des sociétés de prêt immobilier souvent actives dans la titrisation, des structures hors bilan créées par les banques.
Cette étude de moins de 200 pages donne des indications fort claires sur les méthodes opaques utilisées, le pouvoir des plus gros acteurs de créer des mouvements totalement artificiels pour gonfler leurs bonus. Cela donne une idée du chemin qui reste encore à parcourir, surtout avec M. Draghi pour aider…