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Depuis de nombreuses années, les partis de gauche ont abandonné le peuple. Se sentant trahis, les ouvriers et les employés votent massivement pour l’UDC, parti qui est pourtant le plus anti-social et le plus anti-ouvrier du pays. Pendant longtemps, cette formation politique, dirigée par des millionnaires, a réussi à faire croire que tous les maux de la Suisse provenaient des étrangers.
Et soudain, le 28 février dernier, les électrices et électeurs ne les ont pas suivis dans leur volonté de renvoyer les criminels étrangers. Une lecture attentive de l’initiative populaire permettait de se rendre compte que l’abus de prestations sociales ou le vol dans un magasin valaient le qualificatif de criminels. Trop, c’est trop et la gifle reçue a été à la hauteur de l’exagération de l’UDC qui a transformé la xénophobie en programme politique.
Au lieu de s’attaquer aux juges étrangers, avec pour objectif de remettre en cause la Charte des Droits de l’homme, l’UDC ferait mieux de s’attaquer à ceux qui font honte à la Suisse et qui lui causent un énorme préjudice: les fraudeurs. Ceux-ci privent le pays des ressources dont il a besoin pour faire fonctionner les hôpitaux, pour combattre l’illettrisme (qui augmente dangereusement), pour assurer des transports publics performants et pour offrir des prestations de qualité. Les fraudeurs sont les véritables criminels de la Suisse. Quand l’UDC les combattra, je serai avec elle. Mais je serai toujours opposé à elle quand elle fera des propositions xénophobes ou anti-sociales.