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Né en 1938, François A. de Vargas a étudié à la Faculté de théologie de l’Église libre à Lausanne. Après quelques années en Afrique, il a été le secrétaire romand de la Déclaration de Berne de 1970 à 1977, puis s’est investi dans la question des réfugiés et dans la lutte contre la torture. Il a effectué différentes missions d’observateur dans les Balkans et a été co-fondateur de l’Observatoire suisse du droit d’asile et des étrangers.
Après une vie bien remplie, entièrement consacrée au service des autres, François A. de Vargas se livre à un exercice difficile qui suscite notre admiration. Dans un petit livre de 80 pages, il s’interroge sur sa fidélité à la foi qui lui a été transmise. «Au terme de cette réflexion, dit-il, j’ai envie de demander aux chrétiens qui m’auront lu s’ils peuvent encore me considérer comme un des leurs». Pour notre part, la réponse est positive, catégoriquement positive.
Avec lucidité, courage et sincérité, François A. de Vargas énumère ce qu’il ne peut pas croire (certains dogmes et la toute-puissance de Dieu par exemple), et insiste sur les éléments qui font de lui un chrétien: l’appartenance à une lignée, la valeur des rites, le besoin de ferveur. «Et surtout, souligne-t-il, je veux suivre la personne et l’enseignement de Jésus et, en particulier, ce qu’il nous révèle du pardon».
François A. de Vargas s’est toujours engagé dans le combat pour le développement, les droits humains, la résolution des conflits, le dialogue interculturel et interreligieux, l’écologie. Et un mot, il a mis en pratique l’enseignement biblique: «Qu’est-ce que la foi sans les œuvres?» Et la conclusion de son livre résume bien son idéal et sa foi: «Être fidèle à l’Évangile, c’est amener les hommes, les femmes, les enfants, à ce combat pour la justice, la sauvegarde de la création et la réconciliation».
L’auteur de cette note de lecture partage pleinement à cette conviction.