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En 2001, lors du lancement du Cycle de Doha, les néolibéraux promettaient que l’ouverture et l’expansion du commerce mondial marqueraient le début d’une nouvelle ère de prospérité qui bénéficierait d’abord aux plus pauvres et au plus grand nombre. Hélas, si elle est synonyme d’un enrichissement formidable pour un petit nombre de nantis et d’une accumulation invraisemblable de capitaux pour les très grands groupes, la mondialisation signifie surtout stagnation, voire appauvrissement, pour les salariés occidentaux comme pour les travailleurs des pays de l’Asie.
L’économie mondiale tout entière est désormais sous la coupe des marchés financiers et de la spéculation. Résultat: l’explosion des prix de l’énergie et de l’alimentation. La mondialisation heureuse qu’on nous promettait a certes provoqué une croissance record, mais le nombre des pauvres qui vivent avec moins de deux dollars par jour, lui, continue d’augmenter.