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Février 2021
Passé, futur et unité carbone écologique
Auteur : Pierrette Kirchner-Zufferey

Sans refaire l’histoire des fléaux qui ont touché le monde en 2020, tels que le coronavirus, la dégradation du climat, l’état de la planète, poussons la réflexion sur le futur avec ces casseroles à la traîne. Intéressant, ce futur, vu que les casseroles ci-avant mentionnées forment le passé dont se nourrit le futur. Il est bien connu que tout futur tire ses racines dans le passé.

En l’occurrence on peut résumer ce passé par la recherche du progrès tellement bienvenu sur les plans sanitaires, médicaux et socio-économiques depuis des générations. Et ceci sans que les effets secondaires ne sautent aux yeux du commun des mortels. Il a fallu qu’apparaissent les mots «ozone» et «mondialisation» dans le vocabulaire pour réfléchir sur la relation des actes et la dégradation du climat et de l’état de la planète. Avec ces racines compliquées, demain ne peut que l’être aussi, surtout que les habitudes ont la vie dure et que le coronavirus est venu alourdir gravement la vision du futur!

Pourtant, en faisant abstraction du poids humain et économique de ce virus (voir le numéro 127 de Générations), qui sait s’il n’est pas, toutes proportions gardées, un petit positif pour la planète?

Je m’explique: ce virus n’a-t-il pas imposé un confinement porteur de moins de pollution, de silence, du calme d’avant et de la joie d’entendre à nouveau les oiseaux chanter? N’a-t-il pas aussi conduit les scientifiques à développer la conscience à faire mieux, à freiner le progrès, à apprendre à calculer les UCE (Unités de carbone écologique) aidant ainsi à changer les habitudes trop pourvoyeuses en carbone? Pour le calcul de cette «empreinte carbone», il est nécessaire de prendre en compte les émissions directes et indirectes qui sont causées par la production et l’acheminement d’un produit ou d’un service: pour les détails de ce calcul les données internet sont généreuses!

Alors le futur? Compliqué, certes! Mais, se concentrer sur ce qui est possible, ne pas regretter ce qui n’est plus possible et inventer avec force une nouvelle vie, le sourire sous le masque, devraient rendre le futur supportable.

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