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Barrigue. Dessinateur de presse
Je ne crois pas au monde d’après car il y a l’homme d’avant.
Bühler Michel. Chanteur, écrivain
Toute culture a sa langue, toute langue porte sa culture. Notre quotidien est envahi par l’anglo-américain. Ceux qui s’y résignent font leur la civilisation qu’il sert, dont l’expression actuelle est l’impérialisme et l’ultra libéralisme. Il faut parler notre langue.
Cavalli Franco. Oncologue, professeur aux facultés de médecine de Berne et Varese, directeur de l’Institut d’oncologie de la Suisse italophone
Voir son article dans ce numéro (en page 11, version papier).
Dubochet Jacques. Professeur honoraire de biophysique à l’Université de Lausanne, prix Nobel de chimie
Version succincte de sa contribution au Manifeste 2020:
alors, le bonheur de tous sera le bien commun illimité que nous cultiverons tous ensemble.
Ferrari Sergio. Journaliste
La solidarité internationale constitue l’un des biens publics les plus précieux de l’humanité. Elle implique de penser et d’agir au service de «l’autre», des fois à des centaines ou des milliers de kilomètres. Plus que jamais, après l’impact dévastateur de cette pandémie, il faudra la redéfinir, dans le cadre de la multitude des acteurs progressistes et mouvements sociaux, avec des nouvelles logiques et priorités.
Humbert Nago. Professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, fondateur et ancien président des Médecins du Monde Suisse
Propositions pour la coopération internationale et l’aide humanitaire:
Jollien Alexandre. Philosophe
Toute société solidaire se fonde sur des piliers essentiels: une éducation qui forme des esprits libres et contrecarre les inégalités, un système de santé qui n’exclue personne, une sécurité sociale qui n’abandonne personne. Il s’agit de s’engager tous, citoyens comme Etats, en un projet collectif: lutter contre la précarité, la solitude, la stigmatisation et bâtir une société fraternelle.
Roch Philippe. Dr en biochimie, ancien secrétaire d’Etat à l’environnement
Je suggère que chacune et chacun d’entre nous, à chaque fois que nous sommes amenés à prendre une décision personnelle, politique ou économique, de nous poser la question: «Parmi les solutions possibles quelle est celle qui contribue le mieux à la préservation de la Nature, aux équilibres écologiques, au bien commun, à la justice entre les humains et à la paix entre les peuples». En choisissant cette solution je deviens actrice, acteur du monde nouveau.
Sergio Rossi. Professeur ordinaire de macroéconomie et économie monétaire, Université de Fribourg
La Confédération suisse distribuera à toute personne dont le revenu mensuel disponible est inférieur à 4000 francs des bons d’achat (à dépenser au niveau local) dont le financement reposera sur les recettes fiscales récoltées avec un micro-impôt sur le trafic des paiements scripturaux, permettant à tout individu de mener une existence digne et participer à la vie publique.
Zizyadis Josef. Ancien parlementaire, directeur de la Fondation pour la formation du Goût
L’inscription du principe de la souveraineté alimentaire dans la Constitution et la réorientation de toutes les politiques publiques (communes, cantons, Confédération) pour des augmentations des surfaces de notre avenir alimentaire doit devenir prioritaire. Les semences paysannes libres, les variétés ancestrales doivent être soustraites à la marchandisation et devenir propriété publique. L’ensemble de la production paysanne doit être réorientée vers l’assiette du futur (2050) que les mangeurs disposeront avec à terme une planète de 10 milliards d’habitants: augmentation des légumineuses, plus de fruits et légumes, abolition des exploitations industrielles de viande au profit des filières artisanales (donc réduction de la production carnée), saisonnalité, proximité, interdiction définitive des OGM.