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Dans le monde où nous vivons, le mot «stabilité» a perdu une grande partie de son sens. On privilégie partout la vitesse (il faut aller toujours plus vite, même si on ne sait pas où!) et il est impossible de se déplacer sans son portable: il faut que notre employeur puisse nous joindre au bout du monde. L’assurance-chômage encourage même la pratique de la mobilité professionnelle puisqu’elle admet qu’un déplacement de deux heures par jour (quatre heures avec le retour) est convenable pour un emploi. Cette mobilité est destructive, notamment pour la vie associative.
Et le déracinement? Qu’il s’agisse des saisonniers hier ou des requérants d’asile aujourd’hui, il a pour conséquence de priver les personnes concernées de leurs familles et de leurs attaches. La grande majorité n’a pas le choix: c’est du travail en Suisse ou la misère chez eux. Allons-nous continuer à admettre un système qui crée l’injustice et qui consolide la loi du plus fort?
Comité rédactionnel de l’essor