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À chacun son histoire et je ne suis pas historien. Ma préoccupation est que les jeunes Noirs puissent aussi bénéficier des erreurs du passé, surtout en ce moment où tout le monde veut se faire une bonne réputation du point de vue des droits humains.
Je trouve que ce qui se fait actuellement est pire que le passé lourd de David de Pury. À celui-ci, je peux encore pardonner, il n’y avait pas assez d’éléments à cette époque pour réaliser que l’esclavage est un délit.
J’estime que le canton, jusqu’à présent, ne joue pas vraiment son rôle de reconnaissance vis-à-vis de l’homme noir qui peine à trouver sa place dans le monde du travail. L’image de l’homme noir fainéant doit cesser, aussi parce que les Noirs esclaves ont démontré par le passé qu’ils ont contribué au financement et au développement d’une prospérité.
Je reconnais que je me sens à l’aise ici, je peux dire ce que je pense contrairement à la jungle congolaise où toute critique pour l’avancement est considérée comme un arrêt de mort. Voilà, nous ne sommes pas parfaits, mais la liberté d’expression en Suisse restera gravée comme une des valeurs universelles de mon séjour sur cette planète.
Njo Moubiala, Peseux
Président de l’association «La Nouvelle République Démocratique du Congo en Marche»