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Avril 2018
Auteur : réd.
Une récente émission de télévision a montré que le budget des villes organisatrices des Jeux olympiques avait systématiquement explosé et que les contribuables de certaines d’entre elles devaient participer pendant des années au remboursement des dettes. Par ailleurs, il est indécent de construire des infrastuctures qui auront un impact négatif durable sur l’environnement.
À l’heure où Sion fait acte de candidature pour 2026, nous estimons que la formule des Jeux olympiques devrait être repensée et qu’il est indispensable d’en revenir à plus de simplicité. Nous proposons donc que les épreuves se déroulent dans un lieu fixe, ce qui permettrait d’éviter de bâtir tous les quatre ans des pistes, des patinoires et autres constructions qui seront ensuite sous-utilisées.
Les Jeux olympiques modernes ayant vu le jour en Grèce et ce pays les ayant déjà accueillis en 2000, nous pensons que les Jeux d’été pourraient être organisés à Athènes. Pour les Jeux d’hiver, il est impératif, notamment pour des raisons climatiques, qu’ils se déroulent dans un pays alpin. Pourquoi pas à Lausanne, siège du Comité international olympique (CIO)?
Pour éviter aux pays organisateurs des investissements très importants, nous suggérons que ceux-ci soient pris en charge par le CIO qui dispose de très gros moyens et qui négocie à coup de milliards les droits télévisés.
Les Jeux olympiques doivent être propres (Lausanne dispose d’un excellent laboratoire anti-dopage…) et durables. Le sport doit retrouver sa dimension humaine et ne pas être gangrené par l’argent et le nationalisme.
Comité rédactionnel de l’essor