2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | |||
2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | |||
2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | + 100 ans d'archives ! | ||||
Rechercher un seul mot dans les articles :
|
Quelles que soient vos convictions, allez voter. Il s’agit bien plus que de savoir si oui ou non il faut continuer à financer un service public. La droite, l’UDC en particulier, clame haut et fort que la gauche domine outrageusement les médias alors que la gauche se plaint d’avoir à entendre –sur n’importe quel sujet– un sbire blochérien. Ça prouve, même si c’est très agaçant, que les torts sont équitablement partagés.
Ce qui se joue ici dépasse de très loin l’appréciation que l’on peut avoir des performances de la RTS. Le libéralisme forcené qui se cache sous l’initiative dite «No Billag» est, entre autres choses, une tentative cachée de s’emparer du marché publicitaire au détriment de la RTS. Ce gâteau, que les fervents nationalistes aimeraient tant voir croqué par les grandes chaînes allemandes outre-Sarine et françaises en Romandie, histoire d’étendre les bénéfices au delà de nos frontières, doit être, selon les auteurs de l’initiative, entièrement dévolu aux grandes firmes médiatiques privées et supranationales. Celles-là même qui ont mis un terme à l’Hebdo, par exemple. Suivez mon regard. Il est par ailleurs piquant de constater que Monsieur Blocher, qui rachète à tour de bras tous les titres régionaux et de fait concentre entre ses mains l’essentiel de la presse alémanique, pleure sur les moyens alloués par la défunte Billag. Ah, j’allais oublier, l’essor que vous tenez en vos mains ne bénéficie d’aucune aide 1. Dont acte!
M.G.