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Rendre la justice, aveuglément, comme elle est censée le faire n’a plus cours, sans jeux de mot. Aujourd’hui, la justice est devenue une machine à fric. Il n’est que de voir les hallucinantes amendes infligées par la «justice» américaine, dont le but est de remplir les caisses plutôt que de faire régner la justice. Pourtant, cette justice s’appuie sur le droit, mais le droit est-il encore juste, si jamais il le fut?
Il nous apparaît d’une part que le droit s’éloigne de la justice et d’autre part qu’une justice à plusieurs vitesses s’installe lentement, sournoisement, mais sûrement. Peut-on encore faire confiance à la justice? Le droit frappe uniformément mais la justice s’accommode de plus en plus fréquemment d’injustices flagrantes… La justice qui devrait être neutre et impartiale est de plus en plus «politisée» et «médiatisée». Même au sommet de sa hiérarchie, l’application «sèche» du droit aboutit à des décisions surprenantes: selon le TF, «… un salut hitlérien (en public) n’est pas punissable s’il n’a d’autre but que d’afficher des convictions personnelles». C’est le droit qui est dit ici, mais est-ce la justice? La justice et le droit ne sont sans doute plus tout à fait en accord!
Nous aborderons ce sujet dans notre prochain forum. Comme toujours, vous êtes invités à vous exprimer. Vos textes doivent nous parvenir d’ici le 15 mars 2016, sauf entente avec la rédaction.
Pour chacune de nos parutions, les contributions rédactionnelles de nos lecteurs sont les bienvenues
et pas seulement sur le thème retenu pour le forum ! En savoir plus.