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Avec François Vorpe, on entre immédiatement dans le vif du sujet: «Le croque-mort passionné que je suis vous annonce une mauvaise nouvelle: vous allez tous mourir! Un jour, ça c’est sûr! Nous sommes tous des morts en permission! Apprenons à nous préparer à mourir pour mieux vivre».
Né en 1953 à Sombeval (Jura bernois), François Vorpe s’est mis à son compte à 22 ans et s’occupe de 150 cas par année. En 330 pages, il ne cache rien: les risques du métier, les comportements qu’il faut avoir par rapport à la famille en deuil, les rites, les conflits familiaux, l’évolution des cérémonies et sa conception du métier (de son sacerdoce pourrait-on dire).
Le message qu’il souhaiterait faire passer est: «Aimez-vous les uns les autres et profitez pleinement de la vie. Hier ne reviendra plus, demain c’est l’inconnu, c’est aujourd’hui que le soleil brille!» Et de nous montrer le chemin: «Apprenons à apprécier chaque petit moment de bonheur. Chaque geste, chaque regard bienveillant à notre égard doit être pris comme un cadeau précieux. Un message, un baiser, une attention ou une caresse sont autant de preuves que l’on est en vie. Le bonheur suprême est sûrement celui d’exister, de participer à la vie, alors que celle-ci peut s’arrêter en un éclair, à l’instant où l’on ne s’y attend pas.»
François Vorpe est aussi un passionné d’équitation et un philanthrope engagé (il œuvre dans la Société philanthropique Union et participe en tant qu’humoriste à des spectacles au profit des enfants). Grâce à lui, la mort nous fait un peu moins peur.
Rémy Cosandey