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Le billet d’Henri Jaccottet
Ce matin, 14 mai, la radio annonce que la situation s’aggrave de nouveau au Liban, petit État martyr, au septième jour d’une récidive de guerre civile. Un commentateur émet l’idée que nous entrons dans une deuxième guerre froide.
Cette interprétation mérite qu’on s’y arrête: la bête humaine, c’est un truisme, est dotée de pulsions et, dans ce domaine aussi, le choix nous est donné entre les deux sortes de pulsions qui nous habitent: la pulsion de vie et la pulsion de mort-destruction. Des deux camps qui s’affrontent au Liban, l’un appartient à une idéologie théocratique (djihad = guerre sainte); il est soutenu par la Syrie et l’Iran. L’autre est soutenu plus ou moins ouvertement par l’Etat d’Israël. Le décor est planté: aïe les haines, les morts et les dégâts.
(Réd.: les dernières nouvelles annoncent la réconciliation que nous appelions de nos vœux. On ne peut que s’en réjouir).