Logo Journal L'Essor
2024 2023 2022 2021 2020 2019 2018
2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011
2010 2009 2008 2007 2006 + 100 ans d'archives !
Rechercher un seul mot dans les articles :
Article suivant Numéro suivant
Numéro précédent Article précédent   index de ce numéro

Décembre 2017
À l’ombre des manguiers
Auteur : Gloria Barbezat

«Que le bonheur ne dépende pas du temps, ni du paysage, ni de la chance, ni de l’argent.
Qu’il puisse venir simplement du dedans vers le dehors, de chacun pour tous».

— Carlos Drummond de Andrade, poète brésilien, 1902 – 1987

C’est par ces paroles que j’évoque le souvenir d’une personne qui a représenté beaucoup dans ma vie autant qu’à mes frères et sœurs, notre maman.

Pour elle, être heureux signifiait aimer sans attente, aider son prochain, travailler avec ardeur, respecter la nature et les animaux.

Toute une existence vouée au bien-être de sa nombreuse famille à côté de l’amour de sa vie. Une présence empreinte de joie de vivre et d’optimisme. Elle nous conseillait souvent de ne jamais baisser les bras devant les adversités de la vie et rajoutait sans cesse que toute la force nécessaire pour réaliser nos rêves était en chacun de nous.

Le suprême bonheur dans la vie, c’est la conviction qu’on est aimé.
– Victor Hugo

Voici un de ces moments heureux, elle aimait les métaphores, quand elle affirmait avec conviction: «Si vous croyez que le bonheur est comme un soleil lumineux et chaud, vous allez vite vous rendre compte que sa lumière peut vous aveugler et sa chaleur vous brûler. Considérez le bonheur avec parcimonie, ainsi il vous procurera le bien-être auquel vous aspirez et il durera plus longtemps. Tels ces rayons de lumière à l’ombre de cet arbre qui nous éclairent et nous caressent en douceur. Ce sont des rayons de bonheur qui surviennent à travers les choix que nous faisons tout au long de notre vie.»

Notre environnement était un havre de paix et de partage. Les proches parents, les voisins, les amis, les plus démunis avaient une place au sein de notre famille. Son dévouement sans faille, ses paroles de réconfort et ses conseils étaient recherchés et très appréciés. En plus des soins prodigués à sa famille, elle aimait s’occuper de son jardin, ses fleurs odorantes, ses arbres fruitiers dont les récoltes profitaient à tous.

Une joie simple à fleur de peau…

Que tu étais belle et heureuse, Virginia, à l’ombre de ton arbre préféré, entourée de tes six enfants.

Espace Rédaction    intranet
© Journal L'Essor 1905—2024   |   Reproduction autorisée avec mention de la source et annonce à la Rédaction  |       Corrections ?