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Février 2022
Il s’en est fallu… de pas beaucoup!
Auteur : M.G.

Au fur et à mesure que passe le temps, on en apprend des vertes et des pas mûres sur le clown orange qui trônait à la Maison-Blanche. Ce malade mental a bien failli mettre la planète à feu et à sang, au seul prétexte de… garder le pouvoir. Ne pas accepter sa défaite n’était que la première brique d’une folle stratégie inspirée par le funeste Steve Bannon. Il était prévu, entre autres joyeusetés, la mobilisation de la garde Nationale dans tous les États de l’Union, pour en faire la seule autorité habilitée à «recompter» les votes. Ensuite, Trump a obligé son vice-président à désobéir à la Constitution, (Constitution qu’il avait juré de protéger). Par chance, Mike Pence s’est, non sans un certain courage, souvenu, que lui aussi, avait prêté un serment identique.

Les 5 et 6 janvier, dans un palace de Washington, une cellule réunissant les fines lames de l’extrême droite est en contact étroit avec la Maison-Blanche et tente d’entraîner le clown à bloquer l’accession de Joe Biden à la Maison-Blanche. Plusieurs livres racontent cet «épisode» de la vie politique américaine. On y relate de troublantes conversations. La patronne de la CIA, en général assez bien informée, va jusqu’à craindre un coup d’État fomenté par ces stratèges bidouilleurs de constitutions. Certains généraux, haut placés dans la hiérarchie américaine ont dû secrètement s’employer à rassurer les gouvernements, notamment le chinois, assurant aux uns et aux autres qu’ils avaient le «bouton nucléaire» sous étroite surveillance. Une partie, encore à peu près saine du Parti Républicain a même essayé de «démettre le malade», sans toutefois y parvenir, faute de majorité. Le monde n’est pas passé loin d’une grave crise, à côté de laquelle l’affaire cubaine des années Kennedy aurait passé pour une comptine pour enfants. On en reste sans voix.

Vous, je ne sais pas, mais je propose d’exiger une expertise psychiatrique obligatoire de tous et toutes les candidats-es aux postes à responsabilité, quels qu’ils soient. Les risques s’avèrent trop nombreux. Malheureusement, et depuis longtemps, faire confiance au Peuple est tout aussi dangereux, il s’est montré à maintes occasions bien trop sensible à la f latterie populiste.

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