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Pour certains, la tragédie du Covid-19 a été l’occasion d’expérimenter avec bonheur un nouveau mode de vie sous le signe du «moins c’est mieux». C’est par exemple l’écrivaine Claire Krähenbühl qui a institué un petit rituel avec sa soeur également écrivaine: chaque jour, depuis le début du confinement, elles se lisent un extrait de livres au téléphone, ce qui les rapproche et les ravit. Pour une autre, une jeune femme, elle découvre l’inventivité dans la solidarité: dans sa petite résidence, des paniers suspendus à des cordes tendues entre les balcons sont apparus, permettant aux voisins d’échanger biscuits, petits mots, bonnes bouteilles, etc…. lors de barbecue-parties communautaires. Pour un autre, psychologue, l’ennui de certains a pu déboucher sur des rêveries qui ont permis des prises de conscience, des solutions à des problèmes voire des opportunités pour l’avenir. «On s’est simplement rendu compte que l’on pouvait être heureux avec moins!»
D'après le magazine L’Illustré n° 18.