Mouvement d’aide au Tiers-monde créé en 1986, «Nouvelle Planète» a été fondé par Willy Randin, un Vaudois à la fois généreux et engagé qui eût l’occasion de séjourner et de retourner maintes fois au Burkina Faso. Willy y découvre un peuple travailleur mais à qui, trop souvent, manquent les moyens de porter secours à l’extrême pauvreté ambiante. Homme d’action, Willy se lance dans cette lutte. Son œuvre prenant de l’ampleur; il engage son fils Philippe, licencié en sciences politiques. Ce dernier, à son tour, choisit de poursuivre et de développer l’œuvre de son père.

Nouvelle Planète grandit. Philippe engage peu à peu deux, trois, puis quatre collaborateurs. Certains à mi-temps mais l’un d’eux, Xavier Muehlethaler, à plein-temps depuis dix ans.

Champs d’action

Ensemble, ils ouvrent d’autres champs d’action: leVietnam, Madagascar, l’Ouganda, la Guinée, pays d’Afrique particulièrement pauvre et sous-développé. Mais aussi le Myanmar, l’Amazonie péruvienne et Haïti… On le voit, la tâche est immense mais ce n’est pas là ce qui va freiner l’enthousiasme et l’esprit d’initiative de Philippe et de Willy. Tous deux ont retroussé leurs manches, créé et dirigé une petite entreprise.

Dans chacun de ces pays, ils ont su identifier des champs d’action, trouver des engagements, là où des besoins souvent urgents étaient identifiés, que les indigènes n’ignoraient pas, bien au contraire. Mais, faute de moyens financiers et des connaissances techniques nécessaires, ils ne pouvaient pas tout couvrir, mais de nombreuses réalisations pérennes ont eu lieu: amenées d’eau dans des régions non irriguées (ou si mal), canaux, écoles, alors que –dans bien des villages lointains– il n’y avait ni chemin, ni sentier, ni pont…

Répartition du travail

Chez Nouvelle Planète, chaque collaborateur est spécialiste de tel ou tel pays. Il va sur place, juge des interventions utiles, des travaux indispensables, apporte les fonds et souvent dirige la mise en place de tel ou tel projet…

Ces fonds, d’où viennent-ils? Eh bien de nous, de vous, tout simplement! Chaque année paraissent cinq numéros de Nouvelle Planète où l’un ou l’autre des collaborateurs décrit un projet nouveau qui va être lancé et indique comment le soutenir. Une autre part importante de cet engagement sont aussi les voyages humanitaires: expéditions de jeunes qui trouvent là le plus souvent un bel engagement et des résultats tangibles. Mais aussi voyages d’adultes, parfois entraînés par les récits enthousiastes des jeunes et leurs réussites. Quelques exemples: créations de vergers clôturés, de réserves d’eau, d’un chemin.

C’est ainsi qu’après 33 années, Nouvelle Planète poursuit sa mission : en 2018, près de 4 millions de francs ont été donnés par ses membres, connus ou anonymes, qui vont permettre la naissance et la réalisation d’un certain nombre de projets nouveaux, le plus souvent demandés ou suggérés par la population locale. En 2019 (début mai, selon leur site web), ils en sont déjà à 13 projets en cours, 3 voyages d’entraide déjà effectués 47 participants partis pour réaliser des centaines d’heures de bénévolat et 708’500 frs engagés pour les projets. Une visite de leur site web vous dira où ils en sont, au moment où vous lisez ces lignes…

Nouvelle Planète, Lausanne.       www.nouvelle-planete.ch

Philippe Vollenweider
    et la Rédaction