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Sans eau liquide, pas de vie; notre planète ne serait qu’un vaste désert minéral ou glacé.
L’eau, essentielle au développement humain, fascine par sa capacité de transformation. Elle est tout à la fois force de destruction et élément de survie. Dans le contexte de la pénurie d’eau, de la pollution, de la marchandisation et du changement climatique, les enjeux liés à l’eau sont particulièrement importants. Nous lui avions d’ailleurs consacré notre forum d’août dernier (2017, numéro 4).
Depuis toujours, les peuples du désert savent que l’eau est une ressource précieuse. Ceux qui ont appris au fil des millénaires à la canaliser et l’utiliser à bon escient disent toutefois: «Ce n’est pas l’eau qui fait l’oasis, c’est l’homme». Parole de sagesse ancestrale, certes… si cela inclut la femme.
Les femmes sont le plus souvent responsables de l’approvisionnement en eau. Dans certaines cultures, elles sont les gardiennes de l’eau. Et c’est bien le rapport des femmes à l’eau qui est au centre de ce livre: l’eau comme lieu de travail, lieu de l’art et de l’écriture ou lieu de loisirs et de détente, de défis et d’utopies.
Ce portrait d’une vingtaine de femmes nous est brossé dans un beau livre, en mots et en images. Toutes exercent une activité liée à l'eau, s’en laissent inspirer ou font l'expérience de l'eau comme aventure ou défi. Elles viennent d’une dizaine de pays européens et de paysages aquatiques variés: fleuves et rivières, lacs et canaux, écluses et marécages, cascades et glaciers, moulins à eau, gorges ou barrages.
Une belle lecture, qui coule de source…