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À titre d’introduction à ce forum, laissons la parole à un lecteur qui s’exprimait dans un hebdomadaire: «Depuis le chute du bloc communiste, les capitalistes se sont dit qu’ils pouvaient maintenant librement asservir tous les peuples du monde. Pour cela, il leur faut tout d’abord détruire les systèmes de justice et de solidarité sociale édifiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Ils ont choisi de faire un exemple en mettant les Grecs à genoux, en leur imposant de se mutiler eux-mêmes. Comme le peuple grec a courageusement résisté, malgré la trahison de la classe politique traditionnelle, il va être puni, afin de montrer aux autres peuples qu’ils sont obligés de se soumettre à cette régression sociale sans précédent dans l’histoire en dehors des périodes de guerre».
La Suisse n’est pas à l’abri des menaces du capitalisme international. En effet, dans la discrétion le plus absolue, notre pays, avec une vingtaine d’autres Etats, négocie un nouvel accord commercial appelé TiSA (Trade in Services Agreement) ou ACS (Accord sur le commerce des services). Ce groupe d’Etat (notamment les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon, l’Union européenne et la Suisse) siège à Genève et porte le nom absurde de «Really Good Friends of Services» (les vrais bons amis des services). L’intention de ces «amis» est avant tout de défendre les intérêts économiques de leurs grands groupes d’entreprises. Selon cet accord, toutes les prestations de service, les prestations publiques de base ainsi que l’ensemble des services publics devraient être déréglementés et soumis aux obligations d’accès aux marchés: la distribution de l’eau, le système de la santé, les services sociaux, les prestations de la poste, les télécommunications, l’approvisionnement en énergie, les assurances sociale. Allons-nous nous laisser dominer par un système qui méprise le peuple? Il est urgent de réagir contre la dictature des multinationales.